Un panorama de l’utilisation des matériaux de construction biosourcés sur la planète. Face aux besoins croissants en matières premières, à la prise de conscience de la finitude des ressources minérales et aux conséquences sur le développement durable, de nombreux secteurs d’activités se tournent vers les potentiels offerts par la biomasse. On assiste donc à un redéploiement de la bio-économie. Le monde de la construction – qui consomme près de 60% des matières minérales extraites – ne peut échapper à cette tendance et les initiatives se multiplient. Pour en avoir une vision plus précise, les Arts et Métiers – Campus de Cluny – et BioBuild Concept ont mené une étude s’appuyant sur World Resource Benchmark, a été soutenue par l’ADEME, la Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP) et l’Agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies (ARENE) Île-de-France. Elle a également bénéficié de l’expertise du cabinet Nomadéis. L’ambition est double : d’une part, acquérir, à l’échelon international, un premier niveau de connaissance sur les ressources disponibles, la maturité – scientifique, technique, réglementaire, économique, etc. – des filières ou encore sur les politiques publiques. D’autre part, l’objectif est d’attirer l’attention sur la problématique des matériaux de construction et d’évaluer le potentiel de réponse de la bio-économie.